lundi 26 mars 2012

Aveos


                Quand je dis que l’argent mène le monde, la meilleure preuve est ce qui se passe présentement avec la compagnie Aveos. Avec la réglementation de l’industrie aérienne canadienne, la fermeture était prévue depuis longtemps et, si ce n’est pas le cas, je suis prêt à être démenti par Air Canada ou Aveos n’importe quand et il me fera plaisir de me rétracter mais, pour l’instant, je crois que c’est une machination qui a pris naissance il y a déjà un certain temps.

                Premièrement, la façon dont la fermeture s’est faite est inhumaine car, avant de mettre la clé dans la porte, les dirigeants d’Aveos auraient dû prévenir les employés un peu à l’avance.  Dans le cas présent, les employés ont simplement reçu un appel leur disant de ne plus rentrer car la compagnie a fait faillite. Même lorsqu’une compagnie fait faillite, les gens sentent les choses venir et les dirigeants n’ont même pas pris le temps de préparer leurs employés de l’éventualité qui leurs pendait au bout du nez.

                En plus, ceux qui ont pris cette décision ne sont probablement pas à la rue comme les employés et leur famille. Nous parlons de plusieurs milliers personnes qui se retrouvent avec des revenus importants en moins.  C’est encore les mêmes qui vont empocher et les mêmes qui vont en payer le prix et je trouve cela totalement injuste.

                Ce qui me choque encore plus est le fait que le gouvernement fédéral n’intervient d’aucune façon. Ils vont faire une commission parlementaire. J’espère qu’elle est pour hier car, demain, il sera déjà trop tard. Le ministre Léger n’a qu’à faire respecter la loi qui régit Air Canada en l’obligeant à faire l’entretien de ces avions à Montréal, Mississauga et Winnipeg. En plus, Aveos était reconnu comme la meilleur compagnie de son industrie. Je ne sais pas si je vais me sentir en aussi grande sécurité dans un avion d’Air Canada dorénavant.

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