Quand
je dis que l’argent mène le monde, la meilleure preuve est ce qui se passe
présentement avec la compagnie Aveos. Avec la réglementation de l’industrie
aérienne canadienne, la fermeture était prévue depuis longtemps et, si ce n’est
pas le cas, je suis prêt à être démenti par Air Canada ou Aveos n’importe quand
et il me fera plaisir de me rétracter mais, pour l’instant, je crois que c’est
une machination qui a pris naissance il y a déjà un certain temps.
Premièrement,
la façon dont la fermeture s’est faite est inhumaine car, avant de mettre la
clé dans la porte, les dirigeants d’Aveos auraient dû prévenir les employés un
peu à l’avance. Dans le cas présent, les
employés ont simplement reçu un appel leur disant de ne plus rentrer car la
compagnie a fait faillite. Même lorsqu’une compagnie fait faillite, les gens sentent
les choses venir et les dirigeants n’ont même pas pris le temps de préparer
leurs employés de l’éventualité qui leurs pendait au bout du nez.
En plus,
ceux qui ont pris cette décision ne sont probablement pas à la rue comme les
employés et leur famille. Nous parlons de plusieurs milliers personnes qui se
retrouvent avec des revenus importants en moins. C’est encore les mêmes qui vont empocher et
les mêmes qui vont en payer le prix et je trouve cela totalement injuste.
Ce qui
me choque encore plus est le fait que le gouvernement fédéral n’intervient d’aucune
façon. Ils vont faire une commission parlementaire. J’espère qu’elle est pour
hier car, demain, il sera déjà trop tard. Le ministre Léger n’a qu’à faire
respecter la loi qui régit Air Canada en l’obligeant à faire l’entretien de ces
avions à Montréal, Mississauga et Winnipeg. En plus, Aveos était reconnu comme
la meilleur compagnie de son industrie. Je ne sais pas si je vais me sentir en
aussi grande sécurité dans un avion d’Air Canada dorénavant.
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